L'informatique verte

Green IT, informatique verte, Green computing... autant de termes incitant à penser que l'informatique est un allié de l'écologie et de l'environnement, grâce par exemple aux économies de papier qu'il permet.

Or, la consommation des ordinateurs, qu'il s'agisse de l'alimentation électrique ou des systèmes de refroidissement, est le principal responsable des émissions de CO2 dans l'industrie, après le transport.

L'hypocrisie de Google, "neutre en carbone depuis 2007"

La neutralité carbone, fièrement affichée par Google pour manipuler l'opinion publique, ne dit pas d'une entreprise qu'elle ne pollue pas. Il s'agit simplement d'un mécanisme purement financier, qui consiste à acheter des crédits sur le marché de l'électricité d'origine renouvelable.

La réalité de Google est celle de gigantesques bâtiments, énergivores fonctionnant en permanence, et celle d'une entreprise dont le modèle économique est basé sur la consommation à outrance. Le plus inquiétant quand à l'avenir de cette industrie est l'indifférence des usages. Le site Page1, qui recense les meilleures conférences et événements du secteur de l'internet en France, déplorait qu'aucune programmation parmi les rendez-vous phare ne concernait la sobriété énergétique sur internet, ni en sujet principal ni même secondaire.

Questions à se poser pour adopter pour limiter l'impact énergétique de son ordinateur personnel

Comment allonger la durée de vie de son ordinateur ?
Existe-t-il des marques d'ordinateurs plus vertes que d'autres ?

Pollue-t-on lorsqu'on utilise les réseaux sociaux comme Facebook ?

La consommation électrique de la veille varie-t-elle d'un matériel à l'autre ?
Quand on parle des modes "veille" des ordinateurs ou des écrans, est-ce la même chose que les veilles lumineuses ?
Quelle est la différence entre "économiseur d'écran" et "économiseur d'énergie"?